Festival TINALS : une réussite

Le festival TINALS est une tuerie. Tu te demandes pourquoi ? Parce que tu peux croiser du rock à tendance métalleuse, du rythm’n’blues, de la pop et de l’électro qui tabasse sa mère. Ce jeudi 23 Mai, l’immense Amon Tobin est programmé. Quand tu vois ça partout sur les murs de Nîmes, t’es un peu content. #yapasquelaferia

Et puis comme c’est un festival, t’en profites pour découvrir tous ces artistes que tu connais pas. Je commence avec JC Satan, complètement furieux. La tendance métalleuse de cette soirée, c’était bel et bien eux. On poursuit avec Nick Waterhouse. Le californien te replonge dans les années 50 avec une précision et une efficacité redoutables. Il fait le rockab et le rythm'n'blues qu’Hanni El Khatib, son pote, ne pourra jamais reproduire. La différence entre les deux ? Nick chante l’amour et Hanni chante le cul. Voilà. C’est toi qui vois.

Et puis je dois parler de mon coup de cœur : BRNS (en vrai, c’est Brains qu’il faut dire, mais les groupes électro se fatiguent plus depuis longtemps avec les voyelles). BRNS réalise une électro-rock atmosphérique aussi planante et impliquée que celle des XX ou d’Archive. Les voix me rappellent celles des Local Natives, et cet accent folk vient compléter la formidable machine à rêves. La dramaturgie de leurs chansons nous fait passer aussi bien par une joie totale que par la colère ou encore la tristesse. BRNS touche à l’intime, fait résonner quelque chose en toi qui est peut-être tout simplement ton humanité.

Enfin Amon Tobin viendra couronner la soirée de son électro acide, puissante, totale, festive. Le public est ultra-réceptif, pris dans une espèce d’instinct tribal qui contamine même les plus sceptiques.

3h du mat’, tout le monde rentre chez soi. Encore une fois on se fait la réflexion que cette salle est un cadeau du Ciel. Vive Paloma.

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